The GIMP [n.m., anglais, prononcer « Ze Gime’pe »]: The GNU Image Manipulation Program – Logiciel de manipulation d’image sous licence GPL respectant les prescriptions du GNU et de la FSF.
Nota: Les captures d’écran ont été réalisées avec The GIMP 2.0 pour Mac OS X
1 – On a toujours besoin de manipuler une image
1.1 – Les grands noms
Tout le monde a déjà entendu parler, au moins une fois, de Photoshop ou de Paintshop pro. Sous Linux, tout le monde a déjà entendu parler du GIMP et ils en ont parlés autour d’eux à un tel point que certaines personnes se sont mises à Linux juste pour utiliser le GIMP à l’époque où il n’était pas disponible ailleurs. Aujourd’hui la situation a un peu évolué (et le GIMP aussi): on peut dorénavant utiliser ce logiciel performant sur Windows, Mac OS X et, bien sûr, Linux.
Information importante: en 2004, après avoir longtemps stagné en version 1.x le GIMP s’est révolutionné en 2.x
1.2 – Les avantages du GIMP
- Le GIMP est libre, gratuit et multiplateforme: on peut donc le déployer à grande échelle en s’épargnant des soucis bassement matériel concernant les systèmes d’exploitation et autres coûteuses licences.
- Le GIMP est performant, stable et adaptable: sous Windows comme sous Linux, les crashs sont rares, de nombreux plug-ins sont disponibles afin de lui ajouter des fonctionnalités plus à même de satisfaire vos exigences.
- L’esprit communautaire entourant ce logiciel, très grand classique du monde libre, lui garantit des mises à jour régulières et une abondance de lieux d’échange pour en parler.
1.3 – Les inconvénients du GIMP
- Une interface un petit peu déroutante de prime abord.
- L’utilisateur professionnel regrettera peut-être un manque de compatibilité avec certaines tablettes graphiques (sous windows uniquement), et quelques options de la gestion de calques de correction.
2 – Fonctionnalités du GIMP
2.1 – L’interface principale
Le GIMP est, somme toute, une toute petite application, du moins si en on juge par la taille de son interface dont voici un aperçu:
A partir de ce menu sont accessibles la totalité des outils de base tandis, avec la configuration de base, les options s’affichent juste au dessous (voir Fig2).
2.2 – La gestion des fenêtres
Contrairement à de nombreuses application du monde de Windows, le GIMP n’affiche pas une multitude de petite fenêtre fédérée par une fenêtre maîtresse qui prend tout l’écran. En fait il ouvre au moins une fenêtre pour le Menu de base et une nouvelle fenêtre par nouvelle image. Il est aussi possible de détacher certain menu afin de les conserver comme des fenêtres flottantes.
Dans cet exemple, on peut voir la fenêtre de base complète: un outil est sélectionné et ses options sont donc affichés dans la partie inférieure. L’image sur laquelle je veux travailler est en haut à droite et, à titre d’exemple, j’ai ouvert deux fenêtres flottantes supplémentaires.
2.3 – Les formats utilisables
Comme tous les logiciels de graphisme, le GIMP exploite parfaitement les grands standards, que ce soit le JPEG, le BMP (Mac et Windows), le TIFF ou le même PNG. Formats auquel il rajoute ses propres extensions.
2.4 – Quelques outils du GIMP
Quelques un des outils classiques du GIMP
- Outils de dessin avec des options de couleurs, de motif etc.
- Outils de sélection supportant des opérations mathématiques
- Redimentionnement, découpage, agrandissement
- Gestion des calques
- Gestion des cannaux
Support de plug-ins
Le GIMP supporte de nombreus plug-ins (aussi appellé greffon) qui permettent de lui ajouter certaines fonctionnalité. Par exemple, lui permettre de lire un nouveau format d’image ou de modifier son moteur de compression.
Les Script-Fu
Ces scripts, assez nombreux avec une installation de base du GIMP permettent de très nombreuses actions. Il s’agit réellement d’un script exécutant toute une suite d’opération pour obtenir un résultat particulier. Il existe des scripts pour créer un bouton, des scripts pour créer des flammes, une fractale etc. Par exemple, il sufit de 4 cliques de souris (Script-Fu -> Animator -> Globe tournant puis [OK]) pour transformer une image en GIF animée :
3 – Installation du GIMP
3.1 – Installation de Gimp sous Windows
Récupérer le logiciel
Pour installer le Gimp il faut récupérer deux choses: le GTK et le GIMP lui-même. Le GTK (Gimp Toolkit) est une librairie de fonction nécessaire à l’exécution correcte du GIMP. Le tout est ici. Je vous conseille bien sûr de récupérer aussi le fichier d’aide 😉 .
Installer le Gimp
Comme ces deux logiciels sont multilingues, pas de problème vous pouvez ne parler que français. Installez tout d’abord le GTK puis le GIMP. Pour une première installation tous les paramètres par défaut sont suffisants, il ne vous restera plus qu’à choisir avec quels fichiers vous désirez associer le GIMP. Personnellement je l’associe à tous les fichers à l’exception des 3 que je consulte plus que je ne modifie (en l’occurence JPEG, GIF et PNG).
3.2 – Installation de Gimp sous Linux
Est-il bien nécessaire que je vous explique ? The GIMP est généralement compris dans toutes les distributions récentes comme Debian, Knoppix, RedHat, SuSe ou Mandrake. Il suffit donc de l’installer en même temps que le système ou de la rajouter avec le gestionnaire de paquetages correspondant à la distribution. Si vous voulez le compiler vous même vous trouverez tout le nécessaire ici
3.3 – Installation de Gimp sous Mac OS X
Prérequis
Pour installer le GIMP sous Mac OS X Il est indispensable d’avoir, au préalable, installer X11 d’Apple que vous trouverez sur le CD de votre système d’exploitation. Dans le cas contraire, ou pour plus d’informations, vous pouvez consulter la page d’Apple dédiée à X11.
Installation
- Sur le site Officiel vous trouverez tout le nécessaire:
- X11 si vous ne l’avez pas déjà
- La dernière version du GIMP en fichier .dmg
- Copier le fichier Gimp qui s’y trouve dans le répertoire application et le tour est joué.
Astuce
Par défaut, sous X11, le focus d’une fenêtre se fait en cliquant dedans par conséquent l’utilisation du GIMP en devient laborieuse: Click pour sélectionner le menu, Click pour sélectionner l’outil, Click pour sélectionner le document à modifier, Click pour utiliser l’outil etc. Pour parer à cet enfer il faut activer le focus automatique de la manière suivante (à faire pour chaque utilisateurs):
- Lancer le terminal (Finder/Applications/Utilitaires/Terminal)
- Taper: « defaults write com.apple.x11 wm_ffm true » (sans les guillemets)
- Puis: « defaults write com.apple.x11 no_quit_alert true » (pour supprimer l’alerte lorsqu’on quitte X11)
- [Pomme]+[Q] pour fermer le terminal
- Relancer le GIMP
Afin de faire cela de manière simplifiée, je vous invite à récupérer le fichier GimpHack que j’ai réalisé pour vous. Vous le trouverez ici.