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Compétence Mac n°17 mai/juin 2011

J’ai présenté deux logiciels dans ce numéro. Dans la rubrique photo, vous découvrirez un article en deux pages sur PTLens, un excellent logiciel qui corrige la déformation des photos due aux limitations techniques des objectifs. Je m’en sers systématiquement pour traiter mes photos, c’est le module 4 étoiles palace de mon installation d’Aperture.

Pour l’iPhone, et iOS en général, j’ai fait un petit topo sur iSonnerie qui permet de créer une sonnerie à partir d’une piste d’iTunes. Ma petite surprise a été de rendre compte que, grâce à cet outil, je peux aussi me réveiller en musique puis l’alarme est compatible avec les sonneries de l’iPhone ! Mon seul regret ? Une interface pas assez léchée à mon goût…

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SVM Mac n°238 mai 2011

J’ai travaillé avec Laurent Clause, rédacteur en chef, sur le gros dossier du numéro, à savoir synchronisez vos fichiers dans le nuage à partir de la page 42. Je me suis chargé de la rédaction de la partie principale sur Dropbox. J’en profite pour faire un clin d’oeil aux chiens des parents de ma compagne ! Laurent à complété de dossier avec une introduction au cloud, une présentation d’outils alternatifs et à fait un point sur l’utilisation de Dropbox avec l’iPad (je n’avais pas encore le mien).

J’avais déjà parlé de l’outil sur mon blog et je vous rapelle qu’avec une offre de parrainnage, vous pouvez gagner 250 Mo gratuit en plus sur votre espace de stockage. C’est par ici que ça se passe !

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Linux Pratique n°65 mai/juin 2011

Enseigner aux manchots le langaage des fruits : libimobiledevice, la bibliothèque d’outils qui permet de synchroniser, plus ou moins, en fonction des modèle et des version de iOS, votre iMachin avec votre machine sous Linux. En page 65 du magazine.

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Documents techniques

« sysprep » sur Mac OSX

Sur Windows, l’outil SysPrep (pour System Preparation) permet de remettre le système à plat dans divers scénarios. L’un deux onsisite à configurer un ordinateur de A à Z puis de détruire l’utilisateur temporaire. Avec cet outil, le démarrage suivant son exécution s’effectue comme avec un ordinateur tout juste sorti du carton. On retrouve alors l’utilitaire de création d’utilisateur et de personnalisation initiale.

Il n’existe pas, à ma connaissance, d’outil identique sur Mac OS X, cependant, avec quelques lignes de commande, il est possible d’obtenir le même résultat. Il suffit de commencer par configurer le Mac avec un utilisateur lambda, appelerons-le lambda, puis de démarrer en mode console pour effectuer quelques modifications. Demarrer donc votre mac en maintenant les touches cmd et S enfoncées, vous arriverez en mode console « single user ».

Pour vérifier le disque et le monter en lecture et écriture, effectuez les commande suivante (attention, le clavier est reconnu avec la keymap des USA).

/sbin/fsck -fy
/sbin/mount -uw /

Supprimez ensuite les reste de votre utilisateur lambda.

rm -R /Users/lambda
rm /var/db/dslocal/nodes/Default/users/lambda.plist

Puis supprimez le marqueur qui empêche l’exécution de la cinématique de bienvenue.

rm /var/db/.AppleSetupDone

Enfin, petite note personnelle, le truc pour supprimer le code de licence d’Office 2008 en laissant la version d’essai (il doit y avoir une astuce similaire pour la version 2011)…

rm /Applications/Microsoft Office 2008/Office/OfficePID.plist

Source : widemann.net (avec quelques modifications).

Ceci est mon premier post écrit sur mon iPad mais bon, j’ai un peu triché : j’ai un Apple Wireless Keyboard…

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<MyLife />

Des arbres à perte de vue

Si j’ai passé un mois en Chine, je n’ai pas, pour des raisons familiales, pu visiter beaucoup d’endroits différents. Mes anecdotes sont donc à prendre telles quelles, ce sont des impressions qui ne reflètent pas forcément la réalité du pays…

Le Heilongjiang est une province chinoise en partie recouverte par une immense forêt. Elle est propriété de l’état et est protégée et entretenue comme telle. Le terrain de la maison est enclavé dans cette forêt et, sur trois côtés, l’orée des arbres du domaine publique trace la frontière aussi sûrement que notre bon vieux cadastre français.

Nous avons profité de la belle journée d’hier pour aller nous promener dans les sous-bois où quelques routes, qui semblent disparaître dans les bois, desservent de petits villages. Le terrain est très sérieusement vallonné, sans que nous ayons croisé quoi que ce soit qui semble s’élever à plus de deux ou trois cents mètres. Le dénivelé était particulièrement vertigineux et je n’aurais pas aimé avoir à le traverser à pied malgré les nombreuses prises dont j’aurais pu profiter en me servant des arbres. Je me suis demandé à plusieurs reprises où pouvaient bien aboutir les routes, car les axes principaux sont des chaussées à deux voies proprement déneigées et les ornières dans le verglas témoignaient de leur usage fréquent. Nous avons pourtant roulé un bon moment avant de voir âme qui vive !

Après quelques kilomètres, le premier hameau. Une vingtaine de petites maisons jaunes aux toits bleus et aux palissades vert pâle témoignant de la double activité des forestiers : l’exploitation organisée du bois et l’attrait touristique du lieu que l’on apprécie ou non les couleurs choisit. Les principales essences sont des étendues de bouleaux dont les troncs blancs deviennent presque argentés sous les reflets de la neige.

Des sapins d’un solide vert sombre et différentes sortes de pin et de persistants, dont les plus valeureux doivent être cette sorte de cèdre rouge, complètent le tableau. Mais, ne m’en demandez pas plus, la botanique n’étant pas mon fort. J’ai clairement distingué plusieurs sortes de boisement, les zones de culture sont clairement reconnaissables par l’ordonnancement strict des arbres à plusieurs stades de leur croissance, de la pouponnière qui sera probablement replanté ailleurs plus tard à la matière première d’arbre de vingt ans ou plus. On a d’ailleurs croisé plusieurs camions remplis à ras de la cabine – et débordant sur les côtés – de troncs fraîchement coupés. D’autres parties de cette étendue boisée sont laissées aux bons soins de dame nature et progressent sans que la main de l’homme ne s’en mêle de trop près. C’est comme ça qu’est mis en valeur le coeur de la forêt primaire que nous sommes allés voir de plus près. L’âge des arbres y est alors estimé de trois modestes siècles à un bon demi-millénaire bien tassé. Leur tronc à une circonférence telle que, s’ils ne sont pas si impressionnants de prime abord, on peut s’y cacher à deux de front et ce n’est pas une image, car nous en avons fait l’expérience. Dès qu’on lève la tête on se rend compte de leur immensité et de leur vigueur, plusieurs siècles avec des nuits d’hiver à -20 °C en conservant ses aiguilles bien vertes, ce doit être ça la vraie gloire. Je suis sûr que si les Ents existent, ils ne doivent pas vivre bien loin ! Alors qu’on pourrait être au milieu de nulle part, des toilettes publiques attestent des nombreux visiteurs qui viennent jusqu’ici à la belle saison.

La plus belle promenade commence par un escalier de planche à flanc de coteaux qui dévoile tout un sentier de passerelle, long de plusieurs kilomètres, qui serpente dans la forêt. Nous nous y sommes promenés avec plaisir sans chercher à aller au bout puisque nous ne connaissions pas précisément sa longueur et que les marches enneigées étaient parfois glissantes.