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Les photos manquantes

Hier, je suis allé m’occuper des photos manquantes de ma collection. Je ne sais pas qui l’a dit en premier mais je vais le répéter : les images parlent d’elles-même !

CK : Thank you so much to helping me travelling around !

Black Swan (Cygne noir)
Black Swan (Cygne noir)
Perth by night...
Perth by night...
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Les tirelires…

Un dernier mot, attention, ceci n’est pas une promesse, sur la communication dans les transports en commun de TransPerth. Je sais que ça commence à devenir récurrent, mais celui-là vaut vraiment le coup. Le principe de la campagne est le suivant : si vous achetez une carte magnétique pour les transports en commun vous n’avez plus besoin de garder votre ferraille pour faire la queue et acheter un ticket à chaque fois que vous montez dans un bus ou un train.

Les affiches de la gare centrale
Les affiches de la gare centrale

La mode de communication est d’imaginer une révolte des cochons-tirelire dont on n’a plus besoin puisqu’on n’a plus besoin de monnaie… Ils sont donc mis en scène dans des coupures de presse avec photo à l’appui où il se passe tout un tas de choses : manifestations, vols, etc. Ces affiches sont parsemées un peu partout dans les trains et les gares et elles sont toutes dans le couloir reliant la station centrale (aérienne) de Perth à la station souterraine.

Je vous mets ici un exemple que j’aime bien avec une petite traduction du texte que l’on trouve en dessous. C’est une traduction un peu libre pour garder le style journalistique.

Cochon

Un cochon-tirelire nait sans fente, les parents accusent SmartRider

Les parents du cochon-tirelire accusent l’utilisation de plus en plus massive des cartes SmartRider.
Plus de 70 % des résidents en balieue ont découvert le confort d’utilisation de la carte SmartRider face à la collection de pièces pour faire la queue tous les jours et acheter un ticket.
« Plus d’utilisateurs de SmartRider, c’est autant de raison en moins d’utiliser son cochon-tirelire et regardez où ça nous mène », regrette la mère, « c’est l’évolution des céramiques. »
« On n’est plus que de simples bibelots, qui a encore besoin d’une tirelire ? » explique le père.
David Hynes, porte-parole de la société TransPerh qui édite la carte, déclare qu’il n’existe pas de preuve irréfutable de la responsabilité de SmartRider dans de l’absence de fente du porcelet.
« Que ce soit l’évolution de la céramique ou un accident de la nature, le fait est qu’en découvrant qu’ils pouvaient économiser 15 à 25 % sur leur trajet juste en achetant une carte SmartRider, les voyageurs n’ont plus besoin de conserver leur monnaie » a ajouté M. Hynes.
Contactez TransPerth pour obtenir votre carte, etc.

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Les australiens et leurs voitures

Aujourd’hui je vais parler un peu de voitures d’ici. C’est assez différent de chez nous et je vais juste mettre en relief une collection de petites remarques.

Tout d’abord, il n’y a presque pas de petites voitures, et quand je dis petites voitures, il ne faut pas penser aux Smart. Ici quand une publicité TV parle d’une « petite voiture » on y voit généralement une cinq portes qui seraient, en France, considérée comme familiale. Les rares petites voitures ont toujours cinq portes ici. Quant aux grosses voitures, il y a toute sorte de 4×4…

Importation de voitures
Importation de voitures

L’Australie est un immense pays. Les transports en commun ne sont pas mal ici, surtout en ville (bus, métro et petits bateaux). Entre les villes, il y a beaucoup de bus. Le train, en moyen de transport transcontinental, n’est par contre, pas très développé. Pourtant, tous les Australiens vous diront « on ne peut aller nulle part sans voiture ». La voiture est vraiment le moyen de locomotion de base.

La mode ici est aussi au « uti », c’est-à-dire le véhicule utilitaire. Attention, il n’y a pas de fourgonnettes ici, des pick-up, partout, de toutes sortes. C’est d’ailleurs curieux, il existe des pick-up qui ne sont pas basés sur des 4×4, mais sur des voitures de villes, il faut donc imaginer un avant de voiture sportive, avec un bas de caisse proche du sol, et un plateau à l’arriéré.

Holden : la marque locale
Holden : la marque locale

Question marque de véhicule, il n’y a pas tellement de voitures américaines en dehors des Ford, par contre il doit y avoir toutes les marques asiatiques, à un tel point que je ne conaissait pas tous les logos. Nissan, Honda, Subaru (pas uniquement les sportives mais toute la gamme), Mistu etc. Enfin, il y a aussi pas mal de voitures Holden. Holden est un marque local de véhicule fabriqué en Australie mais comme elle fait partie de GM ils réplique aussi de modèle d’autre marque. Par exemle, la Holden Astra est la réplique de la Opel Astra.

Enfin, quelques dernière petites information : ici le sans plomb est moins cher que le gasoil, on peut personnaliser sa plaque minéralogique, il existe un Royal Automobile Club qui fait plein de chose, y compris donner des étoiles aux hotels (qui à dit « Michelin » ?) etc.

Plaques perso
Plaques perso

Les pickups ont souvent un arceau juste devant le parechoc qui fait office de galerie avec l’autre arceau qui se trouve généralement sur le toit ou juste derrière la cabine. C’est assez curieux à voir surtout quand ils s’en servent pour suspendre un râteau ou une brouette à l’horizontale c’est à dire dépassant sur le devant du véhicule. Dans ces conditions, on a intérêt à faire attention à ses arriérés si on les précède ! Je voulais aussi faire un petit mot sur las pare-buffles : ici, c’est autorisé et presque la totalité de 4×4 en est équipée. Ce qui est effarant c’est que certains en montent sur leurs berlines…

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Mandurah, c'est par là !

Avant-hier, lors d’une discussion avec Adam, ce dernier m’a très fortement invité à aller visiter Mandurah, à l’extrême sud des voies de transport en commun, à quelque chose comme 75 km de là où je réside. Il m’en a fait l’éloge de la promenade devant la plage, des échoppes, etc.

J’y suis donc allé le 7 août : j’ai pris le TransPerth à la gare du coin et je me suis confortablement installé dans le Wagon de tête pour aller passer l’après-midi en bord de plage. Après presque une heure de transport, me voilà arrivé, mais point de mer à l’horizon. Sûr de moi, comme toujours, et humant l’iode d’ici, je suis dit « aucun doute, c’est par là » et je pars. Bien mal m’en a pris ! J’ai passé précisément deux heures à gambader dans les quartiers résidentiels. C’était fantastique : des maisons, des maisons, des pavillons et encore des maisons. Forcément, en plein après-midi, dans une station balnéaire, en fin d’hiver, il n’y avait pas âme qui vive ! J’ai donc tourné en rond de manière intelligente : j’ai parcouru une immense spirale en partant du centre et vers l’extérieur pour trouver un semblant de centre-ville. Enfin, de façon intelligente ou non, ça reste « tourner en rond » !

Vue de la baie

J’ai donc pu me rendre à l’entrée des hauts lieux de la ville sans pouvoir m’y attarder outre mesure puisque j’avais des engagements dans la soirée. Pour faire simple, Mandurah est une petite station balnéaire avec tout ce que ça comporte comme charme ou non, cela dépend évidemment de ce que vous pensez des stations balnéaires. On y trouve la mer, bien sûr, et une foule de magasin, hôtel, restaurants et ses maisons typiques des lieux de villégiature parfois faites de bric et de broc, etc. Moi, cela m’a fait penser à Royan sans les plages. Cependant, je crois qu’il y a de belle plage et de spots de surf le long de la petite île qui la borde. Je ne connais pas suffisamment les termes géographiques pour le décrire alors je vais essayer de le faire avec des mots simples. Il faut imaginer une sorte d’immense lac à deux pas de l’océan Pacifique. Ce lac n’en est plus un car il est en contact avec la mer à deux endroits ce qui lui donne l’air d’une immense crique protégée par une île oblongue. La ville de Mandura s’étend le long de l’ouverture sur l’océan la plus au nord. Tout sera peut-être plus clair si vous visitez le site de la ville ou la page Wikipédia en anglais, parce que, en français, c’est un peu léger.

Un petit mot pour le TransPerth, j’aime bien la politique commerciale du système de transport en commun. Il est possible d’opter pour un DayRider qui coûte environ $8 et qui permet de faire autant de trajets que l’on veut dans la journée. Moi, j’ai une carte SmartRider que je pensais vite regretter : un aller simple à Mandurah coûtant plus de $7. Eh bien non, avec la carte SmartRider (ce que les habitants du coin utilisent le plus), les dépenses journalières ne peuvent dépasser la valeur d’une DayRider et j’ai fini ma journée en voyageant gratuitement. C’est ce que j’appelle du service ça !

Autre vue de la baie

J’y suis retrouné le 22 août avec Meng et, histoire de ne rien gâcher, avec le soleil ! C’est donc sympa de prendre un peu l’air et ça a été l’occasion de manger mon premier Fish & Chips, une spécialité anglaise de frite et poisson pané (frais et fait maison) assez rependue dans la région. Voilà, voilà, je ne vais pas en faire tout un fromage, mais je vais vous mettre une petite paire de photos. Le bateau à voiles est toujours là…

Dolphin Quay

Non, nous n’avons pas vu de dauphin. Il aurait fallu faire une petite excursion en mer, mais, malgré le soleil, le fond de l’air restait frais et il faisait bon gros vent… Un dernier mot le restaurant où nous avons mangé est là depuis plus de 80 ans, un âge historique pour l’Australie !

Le Fish & Chips, ce sont de frites et du poisson. Le poisson n’est pas vraiment pané, plutôt servi en beignet. Le « croustillant » n’est pas très épais. Il est servi enveloppé dans une grande de feuille de papier épais, le même que celui qu’on utilise pour faire des sacs en papier, et on est supposé le manger avec les doigts. L’assaisonnement est simple : sel et vinaigre. Le Vinaigre, sur le poisson, met un peu d’acidité comme on le ferait en France avec du citron.

Je finirais avec une petite anecdote : au vu des nombreux journaux ensachés trainant sur les pelouses des habitations j’en déduis qu’ici aussi on distribue les journaux en vélo en les envoyant sur la pelouse. J’aimerais bien voir ça histoire de confirmer mes dires.

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Heirisson Island

L’île Heirisson a été baptisée du nom de François-Antoine Boniface Heirisson, cartographe français à bord du Naturalise. Les plus cultivés d’entre vous reconnaitront, dans le Naturaliste, le navire-compagnon du Géographe de l’Expeditions Baudouin (1800-18002). J’en ai parlé dans mon précédent billet, pour le féliciter de la toute première carte de la Swan River.

Bienvenue à Heirisson Island
Bienvenue à Heirisson Island

Cette île, magnifique vue d’avion, comme vous pourrez le constater sur la vue ci-dessous, a la particularité d’est recouverte d’une fine couche de rien. Pour faire simple, de l’herbe plus ou moins tondue, des arbres et un peu d’eau en temps normal. Je dis bien en temps normal, car, en temps actuel, j’aurais presque pu me noyer dans la pelouse. Il n’y a tellement rien que même Poppy n’en avait jamais entendu parler et une de ses amies, qui la traverse régulièrement, ne s’y était jamais arrêtée.

Cela dit, sa seule particularité n’est pas de porter un nom en français, n’oublions pas qu’un certain nombre de choses de par le monde portent un nom français. Son autre particularité est qu’elle possède une réserve naturelle grande de la moitié de sa surface et, dans cette réserve naturelle, on trouve de kangourous en liberté. Bien que gentils, on s’en approche tout de même avec un peu de méfiance après avoir lu l’avertissement, à l’entrée, qui informe, je cite de tête, « les kangourous peuvent avoir de réaction agressive, la commune de Perth décline toute responsabilité en cas de blessure ». Oui, ça rassure !

Kangourou dans son milieu (presque) naturel
Kangourou dans son milieu (presque) naturel

Je vais arrêter là le ton sarcastique. Même si l’environnement n’est pas tout à fait naturel, puisque le parc est entretenu un peu comme un jardin, ce qui me semble courant ici, ça fait plaisir de voir des kangourous dans leurs milieux naturels ! C’est d’autant plus vrai que même s’ils semblent habitués à la présence humaine, il m’a fallu quand même un certain temps pour les trouver cachés au milieu du fourré le plus dense de l’île. Je ne sais pas si j’ai vu une « famille », un « troupeau » ou un « groupe » de kangourou, mais ils étaient bien une demi-douzaine à être réunis. Certains un peu à l’écart, semblaient guetter les environs et, en-tout-cas, mes faits et gestes ne passaient pas inaperçus. Une fois ma présence tolérée, j’ai pu approcher un petit peu ceux qui se prélassaient allongés au sol. C’est curieux comme un kangourou allongé peut ressembler à une biche, sous certains angles, leur tête est assez similaire. Au risque de me répéter ça m’a tout l’air d’animaux très paisible. Et leur appendice caudal est colossal !

Voilà pour la journée. J’en profite pour rajouter un petit mot concernant un commentaire auquel je n’ai pas donné suite. L’Australie-Occidentale est probablement l’état le plus vert de l’Australie, surtout à cette saison. Donc, pour voir le « bush » c’est 10 heures de voitures aller-retour, je pense donc que ce sera pour mon prochain voyage, désolé.