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Le secret de l'île aux rats

Hier, j’ai profité d’un des deux plus beaux jours du mois d’aout pour aller visiter Rottnest Island. Le nom de Rottnest lui a été donné par le Hollandais qui l’a découverte et qui, impressionné par le nombre de rats qui la peuplait (absence de prédateurs oblige), l’a nommé « nid de rats » en hollandais.


Cette île de 19 km2 fait environ 14 km de long pour 4,5 km de large et se trouve à 17 km de Fremantle. Pour mémoire, Fremantle est le port maritime situé sur l’embouchure de la Swan River et qui dessert Perth se trouvant en amont du fleuve. Pour accéder à cette île, le moyen le plus simple est de prendre le ferry soit à Perth soit à Fremantle. J’ai opté pour le départ de Perth, plus facile à rejoindre depuis mon lieu de résidence, et qui rallie Rottnest après un arrêt à Fremantle en environ 1 h 30. La partie maritime du trajet croise généralement une des deux familles de dauphins qui vivent dans ces eaux, mais nous n’avons eu cette chance ni à l’aller ni au retour.

L’île, après une brève Histoire de prisons, de base militaire et de lieu de résidence, a été classée parc national de première classe. L’installation humaine consiste en un unique village, le reste de l’île est resté en état à l’exception de route, de toilettes publiques et de quelques zones d’expérimentations scientifiques. Les infrastructures hors du camp sont toutes autonomes (récupérateur d’eau, panneau solaire, etc.) ce qui dénature le moins possible le paysage. Le territoire est recouvert de bush et quelques lacs salés s’étendent dans la partie nord-est de l’île.

Rottnest Express
Rottnest Express

Bien que ce soit une destination touristique, équipée en conséquence d’un certain nombre de résidences de vacances, la propriété privée y est interdite et l’ensemble des bâtiments appartient à l’état de WA. L’entretien de la réserve est financé en partie par la taxe qui est acquittée par toute personne se rendant sur l’île. Les véhicules sont interdits à quelques exceptions près : police, rangers, l’unique bus et un minicar touristique. Bien que principalement sauvage, cette île possède un aérodrome et une ligne de chemin de fer reliant l’ancienne caserne (reconvertie en hôtel) et le mont Oliver Hill. Avant de vous raconter un peu ma promenade, je vous invite à profiter du paysage…

L'éolienne de l'île derrière le Garden Lake
L'éolienne de l'île derrière le Garden Lake
L'océan, pur et clair
L'océan, pur et clair
Une crique du cap Vlamingh
Une crique du cap Vlamingh

Oui, ça donne envie de se baigner ou de surfer, mais en aout, fin de l’hiver, il fait encore trop froid ici. D’un autre côté, à la pleine saison, il peut y avoir jusqu’à 15000 personnes ici, ça doit être nettement moins bucolique. Je crois que si je reviens en Australie je choisirais quelque chose comme le printemps !

Il faut aussi que je vous parle de l’authentique population locale, les fameux « rats ». Il s’agit d’une espèce de marsupiaux uniques au monde, mais aussi uniques en Australie : les quokkas ne vivent que sur cette île. Gros comme des chats et à peu près aussi craintifs. Il y a des peureux et d’autres qui sont plutôt photogéniques. Une fois qu’on a compris le truc, c’est à dire leur donner une feuille bien verte de l’arbre qu’ils aiment bien manger, ils sont putôt amicaux. Je vous laisse juges de leur proximité biologique avec les rats de chez nous (lol).

Quokka au repos
Quokka au repos
Quokka à table
Quokka à table
Portrait de Quokka
Portrait de Quokka

Un conseil : si vous voulez voir des quokkas je vous déconseille de faire comme moi, c’est à dire se lever tôt, prentre le train puis le bateau et louer un vélo pour parcourir l’île sur plus de 20 km (et c’est loin d’être plat) à la recherche de quokkas dans leur environnement naturel. Tout ce que j’ai trouvé, c’est des traces, des crottes et des ossements (non, je ne les ai pas ramassés). Ce n’est qu’après avoir rendu mon vélo que j’en ai vu partout autour du campement… Enfin, je n’ai pas fait tant de kilomètres pour rien, j’ai pu voir un superbe paysage et surtout, au bout du cap Vlamigh, j’ai vu un animal que je n’avais jamais vu auparavant : une baleine ! En fait, je n’ai vu que ses jets d’eau et sa queue quand elle replonge, mais le spectacle était époustouflant.

Je voulais aussi voir la batterie de canons installée que Meng avait visitée par le passé, mais qui n’est pas indiqué sur la carte. Malheureusement, je ne suis pas monté sur le Oliver Hill où elle se trouve car je commençais à être un peu à court de force et d’eau potable. Vous comprenez maintenant pourquoi il existe, sur une si petite île, une ligne de chemin de fer qui court de l’ancienne caserne à la batterie de canons. Ce sera pour la prochaine fois.

Un canon
Un canon
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Petite promenade

Hier, je me suis baladé un peu dans le quartier et en ville. Je suis désolé, mais je risque de ne plus écrire de revue. Dans quelques jours, je vais m’envoler vers la France et, malgré un décalage horaire de 6 fuseaux et plus de 18 heures de vol, je recommence à travailler le lendemain de mon atterrissage. L’objectif de la semaine est donc de me reposer et de faire un peu de shopping.

Je suis donc allé me promener du côté de Lake Monger qui se trouve à deux pas de mon lieu de résidence et que je n’avais pas encore exploré. C’est une immense réserve d’eau naturelle autour de laquelle Poppy va régulièrement courir et que Meng m’avait fortement conseillé d’aller voir. Je n’ai pas été surpris par la quantité d’oiseaux, je commence à m’y habituer, par contre j’ai été surpris de leur relative indifférence à l’égard des humains. Je crois que j’ai compris le truc : il suffit de s’approcher d’un de ceux qui a le moins peur et les autres restent dans les parages un peu comme s’ils étaient sensibles à la confiance du premier. L’autre chose qui m’a surpris c’est le bouillonnement de l’eau lorsqu’on se rapproche du bord. Il y a tellement de petits alevins que quand ils sentent que l’on s’approche ça brasse l’eau de la même manière que si l’on y envoyait une poignée de sable !

Canne
Canne
Perroquets sauvages
Perroquets sauvages
Poule d'eau faisant sa toilette
Poule d'eau faisant sa toilette

Ensuite, comme je devais aller faire un saut à la poste au centre-ville, je suis allé du côté de Northbridge, le quartier chinois. En fait de quartier chinois, c’est surtout un lieu particulièrement cosmopolite : si les Chinois y sont arrivés les premiers, ils ont rapidement été suivis par toutes les différentes nations asiatiques puis par tous les autres. On trouve facilement dans ce quatier des restaurant très « fashion » cotoyant restaurants asiatiques de différentes classes et tapas de toutes sortes…

Entrée historique du Chinatown
Entrée historique du Chinatown
Art urbain
Art urbain
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Les photos manquantes

Hier, je suis allé m’occuper des photos manquantes de ma collection. Je ne sais pas qui l’a dit en premier mais je vais le répéter : les images parlent d’elles-même !

CK : Thank you so much to helping me travelling around !

Black Swan (Cygne noir)
Black Swan (Cygne noir)
Perth by night...
Perth by night...
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Les tirelires…

Un dernier mot, attention, ceci n’est pas une promesse, sur la communication dans les transports en commun de TransPerth. Je sais que ça commence à devenir récurrent, mais celui-là vaut vraiment le coup. Le principe de la campagne est le suivant : si vous achetez une carte magnétique pour les transports en commun vous n’avez plus besoin de garder votre ferraille pour faire la queue et acheter un ticket à chaque fois que vous montez dans un bus ou un train.

Les affiches de la gare centrale
Les affiches de la gare centrale

La mode de communication est d’imaginer une révolte des cochons-tirelire dont on n’a plus besoin puisqu’on n’a plus besoin de monnaie… Ils sont donc mis en scène dans des coupures de presse avec photo à l’appui où il se passe tout un tas de choses : manifestations, vols, etc. Ces affiches sont parsemées un peu partout dans les trains et les gares et elles sont toutes dans le couloir reliant la station centrale (aérienne) de Perth à la station souterraine.

Je vous mets ici un exemple que j’aime bien avec une petite traduction du texte que l’on trouve en dessous. C’est une traduction un peu libre pour garder le style journalistique.

Cochon

Un cochon-tirelire nait sans fente, les parents accusent SmartRider

Les parents du cochon-tirelire accusent l’utilisation de plus en plus massive des cartes SmartRider.
Plus de 70 % des résidents en balieue ont découvert le confort d’utilisation de la carte SmartRider face à la collection de pièces pour faire la queue tous les jours et acheter un ticket.
« Plus d’utilisateurs de SmartRider, c’est autant de raison en moins d’utiliser son cochon-tirelire et regardez où ça nous mène », regrette la mère, « c’est l’évolution des céramiques. »
« On n’est plus que de simples bibelots, qui a encore besoin d’une tirelire ? » explique le père.
David Hynes, porte-parole de la société TransPerh qui édite la carte, déclare qu’il n’existe pas de preuve irréfutable de la responsabilité de SmartRider dans de l’absence de fente du porcelet.
« Que ce soit l’évolution de la céramique ou un accident de la nature, le fait est qu’en découvrant qu’ils pouvaient économiser 15 à 25 % sur leur trajet juste en achetant une carte SmartRider, les voyageurs n’ont plus besoin de conserver leur monnaie » a ajouté M. Hynes.
Contactez TransPerth pour obtenir votre carte, etc.

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Les australiens et leurs voitures

Aujourd’hui je vais parler un peu de voitures d’ici. C’est assez différent de chez nous et je vais juste mettre en relief une collection de petites remarques.

Tout d’abord, il n’y a presque pas de petites voitures, et quand je dis petites voitures, il ne faut pas penser aux Smart. Ici quand une publicité TV parle d’une « petite voiture » on y voit généralement une cinq portes qui seraient, en France, considérée comme familiale. Les rares petites voitures ont toujours cinq portes ici. Quant aux grosses voitures, il y a toute sorte de 4×4…

Importation de voitures
Importation de voitures

L’Australie est un immense pays. Les transports en commun ne sont pas mal ici, surtout en ville (bus, métro et petits bateaux). Entre les villes, il y a beaucoup de bus. Le train, en moyen de transport transcontinental, n’est par contre, pas très développé. Pourtant, tous les Australiens vous diront « on ne peut aller nulle part sans voiture ». La voiture est vraiment le moyen de locomotion de base.

La mode ici est aussi au « uti », c’est-à-dire le véhicule utilitaire. Attention, il n’y a pas de fourgonnettes ici, des pick-up, partout, de toutes sortes. C’est d’ailleurs curieux, il existe des pick-up qui ne sont pas basés sur des 4×4, mais sur des voitures de villes, il faut donc imaginer un avant de voiture sportive, avec un bas de caisse proche du sol, et un plateau à l’arriéré.

Holden : la marque locale
Holden : la marque locale

Question marque de véhicule, il n’y a pas tellement de voitures américaines en dehors des Ford, par contre il doit y avoir toutes les marques asiatiques, à un tel point que je ne conaissait pas tous les logos. Nissan, Honda, Subaru (pas uniquement les sportives mais toute la gamme), Mistu etc. Enfin, il y a aussi pas mal de voitures Holden. Holden est un marque local de véhicule fabriqué en Australie mais comme elle fait partie de GM ils réplique aussi de modèle d’autre marque. Par exemle, la Holden Astra est la réplique de la Opel Astra.

Enfin, quelques dernière petites information : ici le sans plomb est moins cher que le gasoil, on peut personnaliser sa plaque minéralogique, il existe un Royal Automobile Club qui fait plein de chose, y compris donner des étoiles aux hotels (qui à dit « Michelin » ?) etc.

Plaques perso
Plaques perso

Les pickups ont souvent un arceau juste devant le parechoc qui fait office de galerie avec l’autre arceau qui se trouve généralement sur le toit ou juste derrière la cabine. C’est assez curieux à voir surtout quand ils s’en servent pour suspendre un râteau ou une brouette à l’horizontale c’est à dire dépassant sur le devant du véhicule. Dans ces conditions, on a intérêt à faire attention à ses arriérés si on les précède ! Je voulais aussi faire un petit mot sur las pare-buffles : ici, c’est autorisé et presque la totalité de 4×4 en est équipée. Ce qui est effarant c’est que certains en montent sur leurs berlines…