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« sysprep » sur Mac OSX

Sur Windows, l’outil SysPrep (pour System Preparation) permet de remettre le système à plat dans divers scénarios. L’un deux onsisite à configurer un ordinateur de A à Z puis de détruire l’utilisateur temporaire. Avec cet outil, le démarrage suivant son exécution s’effectue comme avec un ordinateur tout juste sorti du carton. On retrouve alors l’utilitaire de création d’utilisateur et de personnalisation initiale.

Il n’existe pas, à ma connaissance, d’outil identique sur Mac OS X, cependant, avec quelques lignes de commande, il est possible d’obtenir le même résultat. Il suffit de commencer par configurer le Mac avec un utilisateur lambda, appelerons-le lambda, puis de démarrer en mode console pour effectuer quelques modifications. Demarrer donc votre mac en maintenant les touches cmd et S enfoncées, vous arriverez en mode console « single user ».

Pour vérifier le disque et le monter en lecture et écriture, effectuez les commande suivante (attention, le clavier est reconnu avec la keymap des USA).

/sbin/fsck -fy
/sbin/mount -uw /

Supprimez ensuite les reste de votre utilisateur lambda.

rm -R /Users/lambda
rm /var/db/dslocal/nodes/Default/users/lambda.plist

Puis supprimez le marqueur qui empêche l’exécution de la cinématique de bienvenue.

rm /var/db/.AppleSetupDone

Enfin, petite note personnelle, le truc pour supprimer le code de licence d’Office 2008 en laissant la version d’essai (il doit y avoir une astuce similaire pour la version 2011)…

rm /Applications/Microsoft Office 2008/Office/OfficePID.plist

Source : widemann.net (avec quelques modifications).

Ceci est mon premier post écrit sur mon iPad mais bon, j’ai un peu triché : j’ai un Apple Wireless Keyboard…

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Des arbres à perte de vue

Si j’ai passé un mois en Chine, je n’ai pas, pour des raisons familiales, pu visiter beaucoup d’endroits différents. Mes anecdotes sont donc à prendre telles quelles, ce sont des impressions qui ne reflètent pas forcément la réalité du pays…

Le Heilongjiang est une province chinoise en partie recouverte par une immense forêt. Elle est propriété de l’état et est protégée et entretenue comme telle. Le terrain de la maison est enclavé dans cette forêt et, sur trois côtés, l’orée des arbres du domaine publique trace la frontière aussi sûrement que notre bon vieux cadastre français.

Nous avons profité de la belle journée d’hier pour aller nous promener dans les sous-bois où quelques routes, qui semblent disparaître dans les bois, desservent de petits villages. Le terrain est très sérieusement vallonné, sans que nous ayons croisé quoi que ce soit qui semble s’élever à plus de deux ou trois cents mètres. Le dénivelé était particulièrement vertigineux et je n’aurais pas aimé avoir à le traverser à pied malgré les nombreuses prises dont j’aurais pu profiter en me servant des arbres. Je me suis demandé à plusieurs reprises où pouvaient bien aboutir les routes, car les axes principaux sont des chaussées à deux voies proprement déneigées et les ornières dans le verglas témoignaient de leur usage fréquent. Nous avons pourtant roulé un bon moment avant de voir âme qui vive !

Après quelques kilomètres, le premier hameau. Une vingtaine de petites maisons jaunes aux toits bleus et aux palissades vert pâle témoignant de la double activité des forestiers : l’exploitation organisée du bois et l’attrait touristique du lieu que l’on apprécie ou non les couleurs choisit. Les principales essences sont des étendues de bouleaux dont les troncs blancs deviennent presque argentés sous les reflets de la neige.

Des sapins d’un solide vert sombre et différentes sortes de pin et de persistants, dont les plus valeureux doivent être cette sorte de cèdre rouge, complètent le tableau. Mais, ne m’en demandez pas plus, la botanique n’étant pas mon fort. J’ai clairement distingué plusieurs sortes de boisement, les zones de culture sont clairement reconnaissables par l’ordonnancement strict des arbres à plusieurs stades de leur croissance, de la pouponnière qui sera probablement replanté ailleurs plus tard à la matière première d’arbre de vingt ans ou plus. On a d’ailleurs croisé plusieurs camions remplis à ras de la cabine – et débordant sur les côtés – de troncs fraîchement coupés. D’autres parties de cette étendue boisée sont laissées aux bons soins de dame nature et progressent sans que la main de l’homme ne s’en mêle de trop près. C’est comme ça qu’est mis en valeur le coeur de la forêt primaire que nous sommes allés voir de plus près. L’âge des arbres y est alors estimé de trois modestes siècles à un bon demi-millénaire bien tassé. Leur tronc à une circonférence telle que, s’ils ne sont pas si impressionnants de prime abord, on peut s’y cacher à deux de front et ce n’est pas une image, car nous en avons fait l’expérience. Dès qu’on lève la tête on se rend compte de leur immensité et de leur vigueur, plusieurs siècles avec des nuits d’hiver à -20 °C en conservant ses aiguilles bien vertes, ce doit être ça la vraie gloire. Je suis sûr que si les Ents existent, ils ne doivent pas vivre bien loin ! Alors qu’on pourrait être au milieu de nulle part, des toilettes publiques attestent des nombreux visiteurs qui viennent jusqu’ici à la belle saison.

La plus belle promenade commence par un escalier de planche à flanc de coteaux qui dévoile tout un sentier de passerelle, long de plusieurs kilomètres, qui serpente dans la forêt. Nous nous y sommes promenés avec plaisir sans chercher à aller au bout puisque nous ne connaissions pas précisément sa longueur et que les marches enneigées étaient parfois glissantes.

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Encoder en H.264/AAC avec Snow Leopard

Dans le cadre de ma fonction de directeur technique du Festival Interval (édition 2011) voici un petit tutoriel permettant, depuis Mac OS X 10.6, d’encoder une vidéo en h.264 avec une piste audio en stéréo.

Avec Mac OS X Snow Leopard, il est très facile d’encoder une vidéo en h.264 du moment que vous pouvez l’ouvrir avec Quicktime. Si elle ne s’ouvre pas avec ce dernier c’est qu’il vous manque peutêtre un codec, essayer donc d’installer le codec Windows Media Player puis Perian qui ajoute le support de nombreux autres formats de fichiers.

Ensuite, il vous suffit de clique sur fichier / enregistrer sous… puis, dans la liste déroulante, choisissez l’option HD 720p qui correspondra excatement aux préconisations du Festival Interval, c’est à dire à un codec vidéo H.264 avec une bande sonore en AAC et une taille maximale limitée. Si votre format vidéo d’origine et de taille réduite, vous pouvez aussi opter pour de la HD 420p correspondant à du 640 x 480 (résolution TV non HD).

Si votre version de Mac OS X est plus ancienne et que vous n’avez pas Quicktime Pro, laissez moi un commentaire et je vous orienterais vers des solutions alternatives gratuites.

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Encoder en H.264/MP3 avec Windows

Dans le cadre de ma fonction de directeur technique du Festival Interval (édition 2011) voici un petit tutoriel permettant, depuis Windows, d’encoder une vidéo en h.264 avec une piste audio en stéréo.

Travaillons avec Avidemux

Avidemux est un logiciel libre issu du monde GNU/Linux mais aussi disponible sur Windows. Bien que je sois personnellement un ancien adepte de VirtuabDub, je trouve ce dernier et un poil trop complexe pour la démonstration d’aujourd’hui.

Pour utiliser Avidemux, téléchargez-le depuis le site de SourceForge puis double-cliquez sur le fichier récupéré pour procéder à son installation. Lors de la sélection des composants d’installation, cochez Additional langages / French sans quoi le logiciel sera en Anglais.

Pour commencer

Pour le Festival Interval, le règlement exige un fichier AVI comprenant une piste vidéo en H.264 et une piste audio MP3 en stéréo (même si le tournage a été réalisé en mono).

Entrez dans Avidemux puis cliquez sur Fichier / Ouvrir… pour sélectionner la vidéo à réencoder. Si votre vidéo est lisible par votre ordinateur, elle doit être exploitable par Avidemux et elle apparaît alors dans la fenêtre de prévisualisation. La colonne d’outils sur la droite permet de régler chacun des paramètres.

Réencoder la vidéo

Dans la partie Vidéo, sélectionnez le système de compression MPEG-4 AVC qui correspond à un encodage en H.264 avec l’outil x.264 (oui, je sais, ça à l’air compliqué même si ça ne l’est pas). Cliquez ensuite sur Configurer et choisissez le mode d’encodage Averate Bitrate (Two Pass) puis, juste en dessous, saisissez la valeur de 3400 kbit/s pour le bitrate à proprement parler.

Pour les experts : vous pouvez monter jusqu’à 5 Mbit/s si vous cherchez une meilleure qualité mais méfiez-vous de la taille du fichier qui sera plus gros et donc plus long à uploader !

Si votre vidéo est d’une taille supérieure à la HD 720p (1280 pixels de large pour 720 pixels de haut) vous devez la redimensionner. Cliquez sur Filtres puis Resize pour spécifier la bonne taille comme illustrée ci-dessous.

Réencoder l’audio

Dans la partie Audio, choissez MP3 (lame) et cliquez sur Configurer pour vérifier qu’il s’agit bien d’un canal stéréo en 128 kbit/s CBR.

Sélectionner le Format

Dans la partie Format, sélectionnez AVI et laissez la configuration telle quelle.

Lancer le calcul

Il vous suffit alors de cliquer sur Fichier / Enregistrer / Enregistrer une vidéo… pour spécifier la destination, c’est ce fichier que vous devrez soumettre au festival. L’encodage commence, il se déroulera en deux étapes et il ne vous reste plus qu’à patienter.

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Ice and Snow Festival

Si j’ai passé un mois en Chine, je n’ai pas, pour des raisons familiales, pu visiter beaucoup d’endroits différents. Mes anecdotes sont donc à prendre telles quelles, ce sont des impressions qui ne reflètent pas forcément la réalité du pays…

Le « Ice and snow festival » est une exhibition annuelle de sculpture sur glace et sur neige. C’est la grande attraction hivernale de Harbin et elle envahit littéralement la ville. Comme je l’ai souligné précédemment, la municipalité expose des sculptures de glace aux quatre coins de son territoire, que ce soit au long de la Central Street, sur les ronds-points ou dans les parcs de la ville. Pour le festival, des parcs publics deviennent payants et exposent des sculptures sur glace ou sur neige. Il n’existe que trois autres festivals de ce type au monde : au Japon, au Québec et en Norvège. Il semblerait que les artisans chinois sont particulièrement habiles et souvent conviés à l’étranger pour y montrer leur art.

Mais, pour mon anniversaire, nous sommes allés visiter le « Monde de neige et de glace » qui, sur la Sun Island et malgré un tarif conséquent de 280 RMB, alors que le salaire moyen en Chine serait de 1000 RMB, et une température presque polaire attire une foule de visiteurs tous les ans depuis plusieurs décennies.

Ce parc est une fantastique débauche de structure architecturale assemblée avec des blocs de glace prélevés à la surface du fleuve gelé. Tailler la glace est une vieille tradition qui remonte à l’époque ou les pêcheurs taillaient des photophores en glace pour protéger du vent les bougies qu’ils utilisaient pour s’éclairer à la nuit tombée. Nous y sommes arrivés suffisamment tôt pour profiter à la fois du spectacle de la glace immaculé de jour et des illuminations nocturnes. Il est constitué d’une succession de construction en brique de glace que nous avons parcourue avec plaisir, toutes sont immenses et il est possible de rentrer dans certaines pour en dévaler d’immenses toboggans.

Le parc expose aussi quelques statuts de neige, dont deux immenses Buddha de plusieurs dizaines de mètres de haut. À la nuit tombée, les constructions sont mises en valeur par un réseau d’éclairage astucieusement camouflé à l’intérieur de la glace. Tout y est fait pour donner une impression du Grand Nord : promenade en calèche, rennes, yack, ski, etc. Une fois le soleil couché, la nature participe au jeu avec un froid sec au dessous de -20 °C. En plus du plaisir d’évoluer dans ce monde un peu irréel et hors du temps, différents spectacles sont offerts gratuitement aux visiteurs.