Un fichier MSG est un format d’e-mail propriétaire « emballé » par Microsoft. S’il fonctionne très bien avec Outlook, il est un nettement plus difficile à exploiter sur Mac. Même Entourage n’en vient pas toujours à bout. MailRaider est un excellent freeware capable d’ouvrir les fichiers MSG et d’en extraire le contenu (texte et attachements) !
Depuis décembre 2010 la manipulation ci-dessous n’est plus nécessaire, Virgin Mobile supporte maintenant les iPhones de manière officielle. Il suffit de connecter l’iPhone à iTunes et d’accepter la mise à jour des informations de l’opérateur.
Attention, cette manipulation ne fonctionne pas avec iOS 4. Pour ce dernier et pour l’iPhone 4 lisez ce billet.
Depuis un certain temps, Virgin Mobile propose un forfait défiant toute concurrence : en partant d’une carte SIM à 1€ (et donc sans téléphone), il est possible de s’offrir 5 heures de communication, des SMS illimités, Internet et des e-mails illimités pour seulement 29,90 €/mois ! À ce prix, il faut savoir deux choses…
L’iPhone et Virgin Mobile
L’iPhone n’est pas officiellement supporté par Virgin Mobile, il faut comprendre par cela que quand on met sa carte SIM dans son iPhone désimlocké, on se retrouve juste avec le téléphone. Il faut bricoler un peu pour le reste. Après quelques recherches j’en ai conclu que Virgin et Apple n’avaient pas de contrat et que, par conséquent, Virgin ne peut pas diffuser sa configuration spécifique via iTunes comme le font les autres opérateurs. Voici comment faire (sur Mac) pour récupérer une configuration qui va bien:
- Récupérez tout d’abord un profil IPCC qui va bien comme celui-là ou comme le mien,
- déverouillez iTunes pour envoyer le profil avec la commande suivante (à taper dans le terminal):
defaults write com.apple.iTunes carrier-testing -bool TRUE
- implantez le dans l’iPhone en faisant un [alt] + Clique droit sur le bouton Mettre à Jour et sélectionnez le fichier que vous avez téléchargé.
Et voilà (merci à ForumMobiles.com et à iPhoneFr.com) !
La connexion à Internet chez Virgin Mobile
Enfin, un point très important à souligner avec de s’abonner chez Virgin Mobile… Ils vendent de la 3G/3G+ et c’est bien comme cela que, techniquement, vous êtes connecté à Internet. Par contre, Orange qui vend son service à Virgin (qui n’est qu’un opérateur virtuel) bride la bande passante à 360 kb/s pour les clients de Virgin, on est bien loin des débits maximums théoriques !
Soirée projectionniste
Hier soir, j’ai participé à Interval, le festival du court-métrage lycéen (à La Rochelle). Ce projet, imaginé par Yannick Devin et qui arrive déjà à sa troisième édition, offre aux lycéens l’opportunité de diffuser leurs courts métrages, réalisés avec ou sans l’aide de leur établissement, à une salle de 620 personnes. Les plus talentueux repartent avec un « cube », le trophée du festival et, peut-être, le début de la gloire.
Pour ma part, on m’a demandé de suivre toute la partie technique de la diffusion : les années précédentes ont été un peu difficiles, car la structure du Mega CGR n’est pas habituée à recevoir n’importe quel type de diffusion vidéo bien qu’ils reçoivent de nombreuses manifestations chaque année.
En substance, nous avons opté pour une solution autour d’une structure de DVD avec menu. Yannick a compilé et réencodé les vidéos de tous les participants puis en a fait un DVD en deux temps et trois mouvements (merci iDVD). Pour la diffusion, le fichier ISO de ce DVD a été chargé sur un Mac Mini mis au propre et connecté via un adapteur mini DisplayPort vers DVI au vidéo-projecteur du CGR, un mastodonte de 6000 watts connecté à un réseau privé de transfert des films dématérialisés.
Quant à moi, j’ai passé la soirée dans la salle de projection, avec mon Mac Mini et mon MacBook de secours. Je me suis chargé de la diffusion des courts, de l’éclairage et du son, le tout dans un timing précis… Je suis super content, j’ai apprécié de passer de l’autre côté de la vitre !
rEFIt, deux infos en passant…
J’ai beaucoup utilisé rEFIt ces dernières semaines, c’est un outil qui permet de faire du multi-boot sur Mac. Je vous invite à l’essayer en le récupérant ici. Par contre, je voulais me faire deux petites notes pour plus tard, avant d’oublier…
- rEFIt a vraiment du mal à fonctionner avec deux disques dur. Par exemple, impossible d’installer Windows 7 tant que le second disque dur est partitionné. J’en conclus donc : si on a plusieurs disques durs, il faut tous les enlever sauf un pour installer les OS dessus. On peut rajouter les autres ensuite.
- Enfin, la petite astuce que j’ai cherchée pendant longtemps : il faut appuyer sur F10 pour prendre une capture de l’écran de démarrage. Ensuite, pour la récupérer, il faut monter la partition de l’EFI avec un truc du genre
mount -t msdos /dev/disk0s1 /MonPointDeMontage.
Petite précision de la part de Julien : W7 à besoin d’une partition système (100 Mo par défaut, qui doit être étendue si on utilise Bitlocker). Cette partition doit être formatée en NTFS et est cachée… Elle contient, entre autre, les données nécessaires à l’amorçage du système.
Je suis en train de travailler sur un dossier qui implique une bonne compréhension du processus d’amorçage des disques durs et comme je n’ai pas trouvé d’information claire et structurée, je vais essayer de partager avec vous ce que j’ai trouvé. L’idée est de banaliser le technique pour comprendre globalement comment ça marche sans pour autant rentrer dans les détails, je vous mettrais en fin d’article quelques liens pour approfondir le sujet.
Le principe général de l’amorçage
- Le micrologiciel embarqué sur le matériel (le BIOS ou l’EFI) effectue ses opérations de test et de configuration initiale puis va interroger la zone amorce du disque dur.
- La zone amorce du disque dur (MBR ou GPT). Cette partie spécifique du disque dur se trouve son tout premier secteur, c’est le seul endroit auquel le micrologiciel peut accéder. La particularité de la zone amorce est de connaître les différentes partitions du disque dur. Elle permet donc de charger le chargeur d’amorçage (noté « B » sur le schéma) du système d’exploitation que se trouve au début de la partition où il est installé.
Le MBR ou Master Boot Record
Ce type de zone amorce date des premiers PC compatibles IBM à disque dur. Elle est utilisée de concert avec le BIOS, qui date de la même époque et elle est couramment implémenté par le constructeur informatique depuis lors. Un de ses plus gros défauts est de ne supporter que quatre partitions principales. On lui reproche aussi aussi d’être la cause d’une perte d’espace importante lors de l’utilisation de gros disques dur.
Le GTP ou GUID Table Partition
Cette zone amorce a été originellement développée par Intel pour fonctionner avec l’EFI, l’Extended Firmware Interface, qui doit, à moyen terme, remplacer le BIOS. Largement programmable, l’EFI est rétrocompatible, il est possible, en quelque sorte, de programmer un BIOS et de la charger de manière transparente pour permettre l’exécution d’ancien système d’exploitation. L’EFI est nativement reconnue par Windows depuis la sortie de version 64bits, elle tourne avec GNU/Linux et est indispensable au fonctionnement de Mac équipés de processeurs Intel. Enfin, l’EFI avec le GTP permet d’utiliser un plus grand nombre de partitions, ainsi qu’une interface graphique.
Pour aller plus loin…