Oui, je vais encore parler de la communication de l’entreprise TransPerth, je sais, tout le monde s’en fout. Pourtant, je trouve que ça vaut le détour. Là, c’est le coup du « trains came come out of nowhere », littéralement « les trains peuvent surgir de nulle part ». Il faut dire que je suis passé plusieurs fois devant cette affiche avant qu’un sursaut me fasse comprendre le truc. C’est une affiche avec un hologramme, en fonction de l’angle de vue, on voit ou non le train sur les rails. Je vous laisse juger par vous-mêmes (n’hésitez pas à cliquer sur les images pour les agrandir).
Étiquette : Australie
Fremantle
Bon, le temps est aussi variable. Un coup on décide de sortir tôt et il fait moche (et mouillé) toute la journée, un coup on sort tard et on se rend compte qu’on a raté un superbe temps. Par exemple, ce weekend, on est allé à Fremantle avec Meng et il a fait un sale temps, ce qui est dommage, car on n’est pas souvent ensemble à cause de son travail. Et j’y suis retourné cet après-midi et j’ai regretté de ne pas être parti en fin de matinée, car il a fait un superbe temps et je n’ai pas pu vraiment en profiter. Enfin, j’ai fait mes petits repérages et j’espère bien y retourner dans la semaine. Pour la page historique sur Fremantle, ce sera donc pour la prochaine fois.
On ne peut pas parler de Fremante sans donner quelques chiffres sur le port commercial. La ville se trouve à seulement 5 de Singapour par voie maritime. Le Port reçoit, en moyenne, un cargo tous les deux jours. C’est aussi un port de passager qui reçoit des bateaux de croisière.
Pour une belle photo…
Aujourd’hui, je ne vais pas faire tout un roman. Le temps continu à être ce qu’il a été depuis de début de la semaine. Il fait parfois très beau avec un éventuel foutu vent et de temps en temps on se prend une giboulée spectaculaire. Je veux dire par là que je me suis farci beaucoup plus de bus que prévu, car je ne voulais vraiment pas descendre si vous voyez ce que je veux dire. Au vu des trombes d’eau, trois minutes sous la pluie suffisent pour vous tremper à ne pas sécher avant la tombée de la nuit. Heureusement en restant assez mobile, on arrive à profiter des éclaircies. Je suis donc repassé à Kings Park et j’ai repris ma photo panoramique du sud de la ville. Vous pouvez cliquer pour agrandir, j’ai gardé un résolution plus haute que d’habitude.
Kings Park
Hier, je suis retourné à Kings Park, seul cette fois-ci. Donc, Kings Park, c’est un immense parc accolé à la ville. Quand je dis « immense », comprenez qu’il doit être aussi grand que le coeur de ville. J’ai passé plus de trois à m’y promener sans tourner en rond. Que les amoureux des chiffres se rassurent, j’ai pensé à eux : 400 ha pour être précis ! Donc, Kings Park, ça se mérite. On peut prendre le bus, mais c’est vraiment pas du jeu, j’ai préféré les escaliers. Je me suis donc fait une seconde ascension. Il faut savoir que ce parc culmine en haut d’une sorte de falaise par ailleurs sujette à des petits glissements de terrain. Je vous ai pris une photo, ce n’est pas la plus représentative des escaliers, mais elle a l’avantage de donner une bonne idée de la végétation.
Une fois en haut, on a gagné le droit de parcourir plusieurs promenades qui serpentent entre différents jardins. La brochure annonce 250 espèces de plantes et arbres pour 100 espèces d’animaux locaux. Les plantes viennent des quatre coins de l’Australie et sont regroupées selon leur provenance géographique (il y a même des baobabs). On trouvera par exemple un « Rottnest Island Garden ». La promenade est vraiment agréable, certains chemins sont en dur et d’autres en écorcent. On rencontre aussi des étendues de gazon londonien (par Londonien j’entends très dense, très court et très propre) sur lesquelles il est bien sûr autorisé de marcher. Une des ballades passe même par une passerelle surélevée qui permet une vue imprenable sur le jardin et sur la baie.
À mes yeux, l’originalité dans ce parc c’est qu’il mélange allégrement différentes sortes de jardin. C’est tout d’abord un jardin botanique : si l’on suit le bon parcours, on trouve tout au long les petits panonceaux avec le nom des plantes. Mais c’est aussi, en partie, une forêt. Même si elle est consciencieusement entretenue elle laisse presque croire à un maquis sauvage. Je ne sais pas comment ils s’y prennent, mais ils sont vraiment forts. D’autre part, il y a une succession de jardins comme on trouverait « au coin de la rue » avec des petites retenues d’eau, des rivières artificielles et des oeuvres d’art qu’on n’attend pas du tout au détour d’un chemin.
Enfin, une partie du parc est dédié à de « vrais » monuments. On y trouve par exemple le massif monument aux morts de soldats australien de Perth parti mourir chez nous et ailleurs (ils se sont sacrément battus contre les Japonais pendant la seconde Grande Guerre). C’est à ce bout du parc, à l’opposé des jardins et des bassins dont je parlais tout à l’heure, que se trouve un magnifique point de vue sur la ville. Je suis (encore) désolé, mais, cette semaine, le temps est gris et pluvieux et je n’ai pas tous mes outils pour travailler les images, je vous livre donc ce que j’ai de meilleur.
Comme toujours, je vais finir par une anecdote. J’ai passé au moins un quart d’heure à discuter avec le quinquagénaire de l’office de tourisme à qui j’ai demandé une carte du parc : il a passé cinq semaines en France cet hiver (australien) ! Il a fait le tour de la « campagne » et garde un super souvenir du feu d’artifice du 14 juillet à Rodez.
La conduite en WA
WA = Western Australia = Australie-Occidentale (c’est une division administrative de type « état »)
Hier, il a encore fait mauvais temps. On est quand même sorti avec Meng, car il fallait tout de même profiter de sa journée de congé exceptionnel (mes remerciements à sa direction). Nous sommes donc allés en ville pour, finalement, visiter le Art Museum et le Kings Park. La plupart de mes photos sont bonnes à jeter, car elles sont sous-exposées à cause du mauvais temps.
Je vais donc en profiter pour faire une note concernant la conduite ici, je peux en parler maintenant que j’ai essayé. Comme je le disais il y a peu, la ville est très récente et les rues sont donc larges, rectilignes et elles se croisent à angle droit, c’est tout du moins la plus grande tendance. En dehors de rue, on distingue les freeways des highways. Les freeways sont des autoroutes, gratuites comme toutes les routes ici, qui font office de bretelles autour de la ville. Il faut compter au moins deux fois trois voies séparées par un terre-plein central et dans certains cas avec la voie ferrée du transport en commun au milieu (comme sur la photo d’une note précédente). Les higways sont de grandes routes un peu en deçà des freeways, leur structure est variable. Elles peuvent avoir plusieurs voies avec un terre-plein ou seulement deux voies en sens inverse comme pour une route départementale française. Ce qui est curieux ici c’est que si les freeways disposent systématiquement d’échangeurs ce n’est pas le cas des highways. On trouve donc souvent des feux de signalisation au croisement de routes ayant deux fois deux voies… Ce qui fait de grands carrefours ! Ceux-ci sont bien indiqués et ont souvent des panneaux indiquant à l’avance que le feu est au rouge.
La spécificité de l’Australie tient aussi de son histoire avec le Royaume-Uni : on conduit à gauche ! Je ne vais pas trop m’étendre sur le sujet comprenant que beaucoup de monde a déjà conduit à gauche même si c’était la première fois pour moi. Pour faire simple, ce n’est pas compliqué, car il est quasiment impossible de se tromper grâce au tracé au sol et au terre-plein de nombreuses routes, y compris en ville. Je me suis fait avoir qu’une fraction de seconde sur une petite route in the middle of nowhere. Ce qui me dérange le plus en fait, c’est de ne pas trouver de levier à ma droite quand je veux changer de vitesse ou de chercher les clignotants, car les Komodo aussi sont inversées. L’autre détail ennuyant c’est que j’ai tendance à conduire un peu trop à gauche, car mes réflexes de positionnement sur la route sont trompés par le fait que le conducteur est sur la droite du véhicule. Enfin, une cinquantaine de kilomètres et, c’est bon, on est habitué.
Question conduite, il faut avoir le coeur bien accroché, les Australiens conduisent comme de fou. Ou alors, c’est nous, les Français, qui ne nous débrouillons pas si mal. Les clignotants ne servent jamais, les dépassements se font aussi bien par la droite que par la gauche. Les feux sont moyennement respectés, etc. On se croirait un peu sur les bords de la méditerranée !
Un dernier mot pour parler de la police… Car il n’est de route sans police ! Je me suis fait arrêté en revenant de la Swan Valley : contrôle d’alcoolémie. Moi je dis « chapeau » : ils ont carrément bloqué une route de quatre voies en scindant les deux voies en direction de Perth avec les plots. Le principe est simple, il s’agit d’un contrôle aléatoire. En fait, passer des conducteurs sur la droite pour être contrôlé et le temps que le contrôle se déroule, on fait passer les autres sur la voie de gauche. Pour l’anecdote (ma phrase favorite, désolé) ils ne demandent pas les papiers du véhicule ni le permis de conduire, ils se contentent de faire souffler dans leur alcotest numérique.
J’en profire pour remercier publiquement Meng, dans son rôle de copilote chevronnée qui, entre les cartes, le UBD (sorte de guide Michelin local) et ce dont elle se rappellait, m’a si bien guidé toute la journée.