Aujourd’hui, j’ai triché. Je n’ai pas écrit cet article ce matin, mais, hier soir. J’ai deux bonnes raisons de le faire : d’une part, je n’ai rien fait hier qui mérite un article détaillé ici (j’ai déjeuné avec les troupes de la Sodexo et, comme Meng a été libérée dans l’après-midi, on s’est occupé de trouvé un véhicule de location et elle s’est un peu reposée, la semaine a été rude), et, d’autre part si tout va bien, à l’heure ou ces lignes apparaitrons sur le site, on sera en ballade.
Je vais donc ruser et faire encore un billet « transversal ». Je compte parler de la communication dans le TransPerth, photo à l’appui. Je vous ai déjà parlé plusieurs fois de TransPerth, la société publique de transport en commun sur Perth et ses environs. J’aimerais aujourd’hui aborder sa communication que je trouve irrésistible. Au lieu d’axer leur publication vers un discours autoritaire et inquiétant ils font tout soit avec une certaine dose d’humour (noir) soit avec pédagogie… Commençons par l’humour et poursuivons avec la pédagogie.
Il est formellement interdit de traverser la ligne de chemin de fer, voici la traduction de ce message, peut-être un des moins violents : votre famille n’aura pas besoin de disperser vos restes (vos cendres), le train s’en occupera. Et, les petites lignes dessous : vous n’avez aucune bonne raison de traverser la voie ferrée, l’amende est de $200 ou votre vie.
On trouve ce genre de message à côté des rayures volontaires : faut-il beaucoup de tripes pour rayer cette vitre en faisant semblant de saluer quelqu’un ? Vous sentez-vous l’âme d’un rebelle ? Cela fait-il de vous un héros aux yeux de vos amis ou êtes-vous juste en colère contre le monde ? Cela n’a pas d’importance. Vous n’être qu’un autre Graffitidiot, rendant la note plus élevée pour tous les utilisateurs des transports publics. Tout le monde en a marre et il a de nouvelles pénalités pour vous. Vous pouvez même aller en prison comme c’est arrivé à certains. Il faut plus de tripes pour arrêter quand les autres continuent. Votre vie, votre choix.
Voici un autre exemple un peu plus « choc ». On peut y lire « la réalité vous percutera plus violemment que le train », mais j’en ai aussi vu avec la même photo, mais le texte « connaissez-vous de pires raccourcis ? »
8 réponses sur « La communication dans les transports en commun »
Ah là j’admet, c’est fort ! Pourquoi nous n’avons pas les mêmes chez nous ? Ca ne ferais pas de mal au RER B, enfin d’après ce que j’en vois à la télé.
Génial
Continue tes articles, c’est notre pain quotidien.
Tu ecris vraiment bien!
Bonjour à Meng qui a le courage de bosser alors que tu écris une monographie sur l’Australie!!
Génial chéri ce que tu écris. Je ne t’ai pas parlé avant car je découvre aujourd’hui comment te répondre… j’ai encore des progrès à faire.
Tu sembles te plaire en australie, tant mieux. Continue à nous donner ce genre d’informations du quotidien des gens.
Je vous fais de gros bisous.
A bientôt
Merci. Je vais faire ce que je peux.
tes photos sont quelques flous, et donc illisibles. Heureusement que tu as mis les traductions mais on ne peut pas bien voir les photo qui accompagnent les texte finalement .
Clique dessus pour zoomer !
En plus d’avoir zoomé, j’ai même rapproché mes 2 yeux de l’écran 😀
[…] certains cas avec la voie ferrée du transport en commun au milieu (comme sur la photo d’une note précédente). Les higways sont de grandes routes un peu en deçà des freeways, leur structure est variable. […]